Urbaniser villages et maisons. Projets politiques et réalités sociales. Manica (Mozambique) et Alte (Portugal)

1er janvier 1999

Directeur de thèse : Jean-Pierre Frey

Discipline : Sciences et techniques

Date de soutenance : 1999

Université, école doctorale : Paris 12

Jury : (pour les thèses soutenues)

Référence HAL-SHS :

Résumé

Manica au mozambique et alte au portugal sont deux régions de l’intérieur rural utilisées comme exemples de l’urbanisation de la campagne qui s’y accéléré depuis 1960. Jusqu’au milieu des années 70, la transformation est due dans les deux terrains en grande partie a l’émigration vers les pays voisins. Depuis, et jusqu’au début des années 90, c’est, en manica, l’état récemment indépendant et d’orientation socialiste qui décida d’accélérer le processus avec sa politique des villages communautaires fondee sur le regroupement plus ou moins coercitif de toute la paysannerie ; c’est, a alte, l’émigration et l’intégration au marche qui continuent a conduire le processus, les émigrants étant les principaux vecteurs de la transformation de l’habitat rural. La maison constitue l’indicateur privilégie de la différenciation et du changement sociaux ainsi que du degré d’urbanité de ses habitants. Les réactions des populations aux pressions extérieures cherchant a leur faire accepter un mode de vie plus urbain varient selon les groupes sociaux mais également selon le type de procédure mise en œuvre. L’intervention de l’état en manica s’est avérée contraignante et a provoque des résistances et des régressions, tandis que l’économie de marche a alte, via l’émigration, a permis la libération, l’intégration et le développement. Mais cela ne doit pas mener a conclure, en généralisant, un refus de toute intervention de l’état en matière de l’habitat et une acceptation inconditionnelle du marche. L’analyse sur la longue durée des transformations dans les deux terrains de l’espace comme produit du social et du milieu rural comme arene ou s’affrontent agents extérieurs et populations écarte cette dichotomie et dévoile a l’inverse les conditions d’interventions plus réussies. Ce regard ne fait pas l’économie de l’inclusion du chercheur dans la sphère des agents extérieurs et rend compte de sa recherche lors de l’animation de.