Lieu : Centre d’Etudes et de Recherche sur l’Espace Germanophone – CEREG
Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3 / Université Paris-Nanterre
Horaires :
Date :
Organisateurs : (Nom des organisateurs externes au CRH, complétés à chaque fois de quelques mots biographiques entre parenthèses)
Référence HAL-SHS :
Résumé
À partir du changement du gouvernement en 1999, la gauche de Chavez promet un nouvel avenir au pays : une société idéale fondée sur la justice sociale. Les projets sociaux seront financés par les revenus du pétrole, dont le prix du baril flirte à cette période, avec les 100 dollars. À partir de 2006, avec la radicalisation du processus de changement vers le « Socialisme du XXIe siècle », la « democracia participativa y protagónica » s’impose comme le nouveau concept de la révolution bolivarienne avec des principes de responsabilité populaire, d’équité, de justice sociale plus forts. Les « communes » et « l’état communal » doivent venir remplacer les institutions existantes. Une voie médiane entre le capitalisme et le socialisme semble se dessiner : le Pouvoir Populaire dispose d’une autonomie et une hégémonie plus forte que le Pouvoir Etatique.
En 2003 sont créées les « missions », des dispositifs d’actions qui visent à remédier à l’inefficacité de l’administration publique vénézuélienne et à donner une plus grande importance à la participation populaire. En 2011, en matière de logement, est crée le programme social Grande Mission Logement Venezuela (GMVV) pour répondre aux milliers de familles qui sont restées sans-abri après les fortes pluies de 2010 et solder la dette sociale des gouvernements antérieurs.
Au cours de ce séminaire, nous allons questionner la politique du logement et de la représentation de la ville dans le socialisme du XXIe siècle ? Comment l’Etat communal produit une esthétique singulière du logement ? Au sein de cette opération GMVV et plus généralement des autres missions, l’État se développe-t-il autrement ?