Territoires Esthétiques, Philippe Rahm « Jade Eco Park et l’architecture météorologique »
Mardi 10 novembre 2015

10 novembre 2015

Séminaire Doctoral : Territoires Esthétiques

Horaire : 9h30 et 16h30

Lieu : ENSA Paris Val-de-Seine, Salle d’expérimentation

Organisateurs : Martine Bouchier Université Paris Ouest, ED 395, Laboratoire CRHLAVUE (UMRCNRS 7218).

Invités : Christophe Cuzin artiste, ENSA de Paris-Cergy ; Stéphane Degoutin artiste, ENSAD-Pont Paritech et Philippe Rahm architecte et diplômé de l’école Polytechnique de Lausanne

Territoires Esthétiques

Comment faire
Les conditions de l’engagement dans la création de situations artistiques motivent cette première journée du séminaire Territoires Esthétiques. Si le « que faire » de Mario Merz (che fare, 1969) marque l’incertitude du destin de l’art et de l’artiste, le « comment » pourrait indiquer que les conditions de la création de l’art s’inscrivent dans une politique du sensible élargie à tous les domaines de la vie en société. Les modalités du « comment faire » semblent tout aussi prégnante que le « pourquoi ». L’injonction du comment faire art dans un périmètre diffus du sensible au regard de l’esthétisation du monde pourrait être notre question. Le pendant de cette question serait d’envisager la nécessité de s’affranchir de l’idée de l’art pour « faire » l’art.

Conférence Inaugurale de Philippe Rahm architecte et diplômé de l’école Polytechnique de Lausanne
Jade Eco Park et l’architecture météorologique

En 2011, Philippe Rahm fut lauréat avec Catherine Mosbach & Ricky Liu du concours international pour le Taichung Jade Eco Park, un parc urbain de 70 hectares et ses bâtiments situés sur l’iles de Taiwan. Philippe Rahm s’est intéressé au climat chaud et humide du site ainsi qu’à l’air pollué de la ville. Il commença le projet en analysant les conditions météorologiques existantes à l’aide d’un modèle informatique dynamique pour déterminer quelles zones devaient êtres rafraichies, lesquelles devaient être dépolluées, lesquelles devaient êtres moins humides. La construction de dispositifs techniques comme « l’Anticyclone », soufflant de l’air refroidi afin de changer les conditions climatiques de certains lieux est accompagnée par un projet de paysagement utilisant des plantes au feuillage lourd pour favoriser l’évaporation et refroidir l’air, des racines flottant pour absorber l’humidité et sécher l’air ou pour absorber les polluants. C’est donc par une action sur le climat pour offrir un maximum de confort aux usagers qu’il est entré dans ce projet.

Pour plus de précisions sur le programme du colloque ainsi que celui de la saison 2015-2016 des journées Territoires Esthétiques, nous vous invitions à consulter les documents joints.

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