Directeur de thèse : Yankel Fijalkow - Professeur de Sciences Sociales, ENAPVS, 3-15 quai Panhard et Levassor 75013 Paris
Discipline : Milieux, cultures et sociétés du passé et du présent
Année d’inscription : 2010
Date de soutenance : Mardi 31 janvier 2017
Heure : 9h00 -13 h00 Amphi 120
Université, école doctorale : ED 395
Jury : Mr Dominique Desjeux, Professeur émérite d’anthropologie à l’Université Paris Descartes, Sorbonne Paris Cité (rapporteur) ; Mr Dietmar Loch, Professeur de Sociologie à l’Université de Lille 1 (rapporteur) ; Mr Audry Jean-Marie, Directeur d’études à l’Apur (Atelier Parisien d’Urbanisme) ; Mme Catherine Lavandier, Acousticienne, Professeure à l’Université de Cergy-Pontoise ; Mme Nadine Roudil, Professeure Associée en SHSA à l’ENSA de Lyon (Encadrante CSTB) ; Mr Jean-Paul Thibaud, Directeur de recherche au CNRS, Laboratoire CRESSON, UMR AAU.
Référence HAL-SHS :
Résumé
Cette recherche s’intéresse aux modes de régulation du bruit et à la perception du phénomène par les habitants dans un quartier animé du centre ancien de Paris. Par bruit, il est question des sources sonores humaines et non mécaniques. L’analyse traite à la fois des modalités de la gestion de l’espace public sonore que de l’aménagement d’un confort sonore à l’échelle du logement.
Le point de départ de ce travail de thèse est la mise à l’agenda politique de la lutte contre les nuisances sonores nocturnes à Paris. Il intervient dans un débat sur l’aménagement des centre-ville, entre attractivité et résidentialité, qui est transposable aux espaces festifs de la jeunesse dans les villes globalisées. Nous proposons d’étudier la politique urbaine du bruit mais également la façon dont les habitants se comportent vis-à-vis de leur environnement sonore.
Compte tenu de la complexité du phénomène sonore et de la spécificité du terrain, notre démarche s’inscrit dans une approche pluridisciplinaire au carrefour de l’urbanisme, de la sociologie de l’action publique, de la sociologie de la gentrification, de l’histoire sociale, de l’anthropologie et de la psycho-acoustique. La méthodologie, elle-même plurielle, s’appuie sur une campagne d’entretiens semi-directifs auprès des différents acteurs locaux (habitants, commerçants, élus etc.) sur la pratique des archives, sur la réalisation de mesures sonores et sur des observations microsociologiques.