Résumé
Les sociétés contemporaines produisent des formes plurielles de vulnérabilités. Cet ouvrage aborde les difficultés relatives à l’accès et au maintien dans l’habitat en croisant des enquêtes conduites dans des villes des hémisphères Nord et Sud. Interrogeant la portée de la notion de « vulnérabilité résidentielle », les auteurs documentent les risques associés au mal-logement, au non-logement et à l’expulsion, ainsi qu’aux déplacements contraints ou forcés.
Ils décrivent les inégalités structurant les rapports résidentiels, mais aussi les ressources, individuelles ou collectives, permettant aux habitants de « rebondir » dans des contextes marqués par le regain des logiques spéculatives et des dynamiques de ségrégation socio-spatiale.
Dans la partie 2 « Politiques publiques et vulnérabilités »
Voir le chapitre co écrit par Marie Chabrol et Yannick Henrio : « Quelle place pour les vulnérables dans un quartier en gentrification ? Ambivalence de pouvoirs publics et résistances populaires à la Goutte-d’Or, Paris »