Résumé
Les années 1990-2000 ont été marquées par un ensemble d’évènements en faveur de l’ouverture à la diversité culturelle, posant notamment le problème de la reconnaissance du patrimoine matériel et immatériel en tant que construction culturelle, dans le contexte de la globalisation. Que peut-on emprunter à la notion d’interculturel pour appréhender la construction ou l’invention des « patrimoines » urbains, dès lors qu’il s’agit de considérer plus particulièrement les rapports asymétriques (entre savant et populaire, entre minoritaire et dominant, etc.) ?
Inscrite à la fois dans le cadre des activités du groupe « Mémoire, Patrimoine et Bien commun » et du séminaire Lieux et Enjeux du CRH-LAVUE (UMR CNRS 7218), cette séance proposera un regard croisé entre les dynamiques interculturelles et la reconnaissance patrimoniale