Financeurs : ADEME dans le cadre du Modeval Urba 2019. Projet en partenariat avec la ville de Paris.
Équipe : Fanny Delaunay pour l’urbanisme et Aurélien Ramos pour le paysage), en écologie (Nathalie Machon pour le CESCO) et deux bureaux d’études (TRIBU : Edith Akiki et Sophie Blanc et XLGD : Xavier Lagurgue)
Projet de recherche-action : Financé par l’ADEME dans le cadre du Modeval Urba 2019. Ce projet associe des équipes de recherche en sciences humaines et sociales (CRH : Fanny Delaunay pour l’urbanisme et Aurélien Ramos pour le paysage), en écologie (Nathalie Machon pour le CESCO) et deux bureaux d’études (TRIBU : Edith Akiki et Sophie Blanc et XLGD : Xavier Lagurgue). Dans ce cadre, Fanny Delaunay et chargée de recherche. Elle a conduit une enquête mobilisant les outils de l’ethnographie urbaine sur 10 cours d’écoles (maternelles, primaires et collèges). Projet en partenariat avec la ville de Paris.
Référence HAL-SHS :
Projet de recherche-action RECRE
Prenant pour objet la démarche menée par la Ville de Paris, de transformation des cours d’école parisiennes en « oasis », nous nous proposons d’aborder ces cours comme de véritables écosystèmes urbains dans lesquels la complémentarité et l’imbrication entre la vie végétale et les usages des lieux devront permettre de formuler des nouvelles pistes de conception et de gestion économes, inclusives et durables. Notre méthodologie transdisciplinaire vise à formuler selon des indicateurs quantitatifs et qualitatifs, à la fois techniques et sensibles, une évaluation critique et prospective de ces dispositifs.
En lisant la cour d’école au prisme des services éco-systémiques, l’étude se penche donc sur l’ensemble des co-bénéfices environnementaux ( biodiversité, gestion des eaux de pluies, amélioration de la qualité de l’air, etc ;) ? mais aussi sur l’amélioration du cadre de vie et d’apprentissage des élèves ( apprentissages informels réalisés dans la cour, utilisation de la biodiversité de la cour en tant que matériel pédagogique, impact psychologique sur la créativité, l’épanouissement et les relations interpersonnelles des enfants ; amélioration des capacités d’apprentissage ) ainsi que sur la participation plus large à un paysage et une écologie urbaine (vie des riverains, intégration aux circulations de la biodiversité dans la métropole etc.).
Les résultats de la recherche pourront à la fois servir d’outil pour les concepteurs et être valorisés auprès des collectivités et des écoles souhaitant dupliquer l’expérience des cours oasis. Ces différentes possibilités de valorisation peuvent permettre de réorganiser les rôles et relations des acteurs qui composent la chaîne de valeur du projet.