Résumé
Cet article part des questions récurrentes posées dans des réunions de concertation urbaine ou sur Internet : au nom de quoi prend-on part à une décision, à la construction d’un point de vue partagé ? quels savoirs sont exclus et pourquoi ? La légitimité du partage des savoirs repose sur la prise en compte des savoirs ordinaires, « savoirs d’usage » des habitants, « savoirs citoyens », « savoirs profanes ». La prise en compte des savoirs ordinaires est une condition essentielle au renouvellement de la démocratie.