Directeur de thèse : Bernard Haumont
Discipline : Aménagement du territoire, urbanisme
Date de soutenance : 2003
Université : Paris 10
Référence HAL-SHS :
Résumé
Devenue aujourd’hui un facteur essentiel de régénération urbaine, notamment dans le secteur de l’immobilier de bureaux, l’obsolescence contribue à révéler les difficultés actuelles attachées à la gestion et à la fabrication des villes. Dans un premier temps, l’analyse s’est attachée à identifier les diverses approches de l’obsolescence et à en mesurer les effets réels. Il s’est alors agi d’étudier la démolition des immeubles tertiaires à partir de la constitution d’une base de données recensant les opérations de démolition réalisées dans huit communes tertiaires d’Ile-de-France de 1989 à 1999. A l’issue de cet examen, l’objectif « d’ajustement » entre morphologie spatiale et morphologie sociale est apparu central pour comprendre la dynamique de la dépréciation spatiale. L’analyse, dans un second temps, a porté sur les logiques de « mise en récit » qui accompagnent ce processus et le justifie. Le modèle interprétatif avancé, s’appuyant sur les cadres de la théorie de la réception des œuvres, montre que l’obsolescence architecturale et urbaine est le résultat d’un processus d’économie temporelle de la production des immeubles de bureaux.
Mots clés : Immeubles de bureaux, France,, Île-de-France (France), Politique urbaine, France, Île-de-France (France), Espace (économie politique).