Introduction
Il nous manque (certainement) des mots pour penser ensemble l’habitabilité et la territorialité. Or, notre époque réclame de mieux comprendre ces problèmes très contemporains et assez complexes qu’expriment les crises des politiques d’habitat, le mal logement, les impensés de l’aménagement, l’urbanisme décrié et les manifestations multiples de cette tension entre territoires, entre différentes maninières d’habiter et donc entre différentes conceptions de ce que devrait être l’habitabilité dans les territoires du XXIe siècle. Pour réfléchir à ces problèmes, de nouveaux concepts, de nouveaux mots avec leur définition argumentée s’imposaient.
« Pourquoi des néologismes », par Ph. Bourdeau, L. Cailly, P. Céleste, M.-Ch. Fourny, R. Lajarge, C. Rozenholc et C. Tollis, pp. 13-17
Exemples de néologismes :
- « Entre-lieux » par P. Céleste, O. Fatigato et C. Rozenholc, pp. 96-98
- « Géomillefeuille » par P. Céleste et C. Rozenholc, pp. 122-124
- « Kinésitopie » par P. Céleste et C. Rozenholc, pp. 166-168
- « Localdien » par P. Céleste et C. Rozenholc, pp. 173-177
- « Malbeauté » par P. Céleste et C. Rozenholc, pp. 182-184
- « Mnémoralité » par O. Fatigato et C. Rozenholc, pp. 199-202
- « Ordrinarité » par O. Fatigato et C. Rozenholc, pp. 235-237
- « Panoscopisme » par P. Céleste et C. Rozenholc, pp. 240-242
- « Ubiquicité » par P. Céleste et C. Rozenholc, pp. 320-322