Directeurs de thèse : Yankel Fijalkow (dir), François Gruson (co-dir)
Discipline : Architecture et ville
Année d’inscription : 2015
Université, école doctorale : Université de Paris Nanterre
École doctorale Milieux, cultures et sociétés du passé et du présent - ED 395
Résumé de thèse
Ce projet de thèse en architecture s’attache aux bâtiments collectifs d’après-guerre, ces barres et ces tours de logements collectifs sociaux, avec les équipements qui les accompagnent, parsèment le paysage urbain et sont considérés par les acteurs institutionnels et les habitants comme les « mal aimés de l’histoire de l’architecture et de l’urbanisme », en manque de reconnaissance patrimoniale.
Bien que ces bâtiments soient sortis de terre dans un contexte de crise du logement où il a fallu construire en masse, les plus grands noms de l’architecture ont signé certains de ces projets. Aujourd’hui, cette architecture a vieilli, se dégrade et est stigmatisée. Entre risques de démolition et réhabilitations invasives, ces bâtiments sont en sursis. Les mesures de protection restent encore rares et inadaptées.
En s’interrogeant sur ces difficultés, cette thèse se propose d’étudier plusieurs sites franciliens d’ensembles de logements collectifs sociaux réalisés par l’AUA en Ile-de-France, dans lequel la question de la patrimonialisation est posée. La thèse prévoit d’engager sur ces sites des analyses croisées associant le diagnostic architectural à l’étude des réseaux d’acteurs institutionnels et des pratiques des habitants afin de développer une typologie des conflits entre patrimonialisation et habiter.
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