Sur le même sujet
 

Camille Chammas

L’impact économique et social des immeubles de grandes hauteurs (IGH) sur la transformation de la ville durable et son héritage.

Le cas de Beyrouth Biographie

Directeur de thèse : Marlène Ghorayeb

Discipline : Architecture et ville

Année d’inscription : 2019

Université, école doctorale : Université Paris Ouest Nanterre La Défense, ED 395 « Milieux, cultures et sociétés du passé et du présent »

Référence HAL-SHS :

Résumé de thèse

Ce projet de thèse propose une réflexion sur la stratégie d’implanter des tours dans des quartiers de caractère tout en préservant l’héritage. En ce moment à Beyrouth, on travaille sur des projets de développement de gratte-ciel ponctuels. Une sorte de course vers le ciel, en les justifiant tantôt par une image de marque et tantôt par le besoin démographique, sans tenir compte de la destination de ces projets, ni de la solvabilité du produit sur le marché immobilier et sans tenir compte de la capacité de l’infrastructure à accueillir des projets de grande ampleur qui impactent le réseau viaire d une manière dramatique. Dans ma recherche, je vais me concentrer sur l’intégration des tours dans les quartiers urbains et non pas, hors des murs de la capitale, comme par exemple dans le quartier d’affaires de la Défense ou les quartiers d’affaires, la City et Canary Wharf, ou autres, qui sont des quartiers de gratte-ciel. Nous nous attarderons ainsi sur la manière dont ils peuvent être utilisés dans la communication pour la construction d’une image surtout en fusionnant dans un quartier urbain de caractère bien spécifique à la ville de Beyrouth. Pour cela, nous nous appuierons sur plusieurs exemples autour de la méditerranée comme à Barcelone et Marseille, pour les comparer ainsi à Beyrouth, où le droit à l’urbanité doit être mis en avant, tout en respectant l’insertion urbaine, l’insertion architecturale, l’insertion paysagère et l’insertion environnementale.