Directeur de thèse : Claire Lévy-Vroélant
Discipline : Sociologie
Année d’inscription : Octobre 2017
Université, école doctorale : Paris 8-Vincennes, ED 401 « Sciences sociales »
Financeur : COMUE Université Paris Lumières
Résumé
Depuis 1994, les foyers de travailleurs migrants sont inscrits dans un plan de restructuration visant à les transformer en résidences sociales. Ces transformations permettent, d’une part, une mise aux normes de salubrité et d’incendie des bâtiments devenant vétustes, et, d’autre part, une individualisation des espaces de vie sous forme de studios. Le foyer subsaharien, symbole de solidarité internationale, de tensions intergénérationnelles et d’engagement dans les luttes sociales, voit son architecture bouleversée et ses pratiques spatiales encadrées. Nous cherchons à analyser les stratégies de réappropriation des espaces, et la transformation des relations intergénérationnelles entre résidents. Nous posons l’hypothèse que la réappropriation des espaces par les résidents vise à maintenir l’image du foyer comme lieu d’accueil migratoire en opposition avec les objectifs de la restructuration, et, que ces pratiques spatiales illustrent les inégalités intergénérationnelles entre résidents.