Directeur de thèse : Jean-Pierre Frey (Institut d’Urbanisme de Paris, Université Paris XII)
Discipline : Urbanisme et aménagement
Date de soutenance : 2008
Université : Paris Est, dans le cadre de Economie, Gestion et Espace , en partenariat avec Laboratoire des organisations urbaines : espaces, sociétés, temporalités (Louest) / Laboratoire Vie (équipe de recherche)
Jury : Claire Lévy-Vroelant, Jean-Pierre Frey, Catherine Bonvalet, Jean-François Staszak, Benoît Raoulx, Catherine Bonvalet, Jean-François Staszak.
Référence HAL-SHS : https://hal.archives-ouvertes.fr/tel-03010510v1
Résumé de la thèse
Si le garni a pratiquement disparu, des personnes continuent, sans autre solution, de résider à l’hôtel qu’il soit meublé, hôtel de tourisme ou de chaînes. Ceux-ci servent de fait et massivement de logements sociaux. Cette mise à disposition pallie la saturation des lieux d’accueil institutionnels nécessaires dans un contexte de précarisation accélérée. Loger à l’hôtel aujourd’hui est plus que jamais signe de grande désaffiliation sociale.
Summary
If the slum hostels almost disapeared, people are still living in hotels without any other options. It now concerns lodgings, tourism hotels, motel and hotel chains. They are de facto massively used as social housing. Such a use offsets the saturation of the institutional sector’s devoted places which are required in a mass precarioussness. Nowdays, living in a hotel is more than ever the sign of less of social affiliation.
Mots-clés : Habiter, hébergement d’urgence, logement social, hôtel, précarité géographie sociale, phénoménologie, espace personnel, hôtels - France - Normandie (France), personnes défavorisées - logement - France - Normandie (France).