À ce jour, en France, une personne sur cinq est confrontée au phénomène de précarité énergétique dans son logement. Cette dernière est associée à une précarité plus vaste qu’est la précarité économique et sociale.
L’éducation aux « bons comportements » est-elle une réponse adaptée à ce phénomène ? En quoi la sobriété énergétique peut-elle devenir une injonction à un mode de vie ?
La recherche se focalise sur le parcours du message normatif portant un idéal de mode vie sobre. L’intérêt est ainsi de questionner tant l’élaboration que la traduction en pratiques ou la diffusion de ces messages. De ce fait, c’est bien la relation experts/habitants qui est questionnée et la réception des politiques d’action publique.
L’intérêt de ce travail de recherche est ainsi de questionner la réception de ces politiques auprès de publics cibles. L’objectif est de saisir l’intériorisation des messages normatifs par les ménages et leur transcription en pratiques et représentations. Autrement dit, il s’agit de questionner l’impact de ces messages d’incitation au changement de comportement à destination des ménages.
L’étude qualitative prend place sur deux terrains d’étude, à savoir un quartier de La Courneuve (93) et la ville de Nantes.