Appartenance ethnique et appropriation territoriale
Le village de Momboye Tounga (Gaya, sud Niger)

16 mars 2014

Date de parution : 2014

Éditeur : A. Boureima et L. Dambo

Ouvrage : Sahel : entre crises et espoir, Paris, L’Harmattan

Pages : 111-129

Introduction

Cet article retrace une recherche de deux mois au Niger, de février à mars 2004, dans le cadre d’un DEA de géographie « migrations et relations interethniques » à l’Université de Poitiers. Si le mémoire de DEA issu de ce terrain met l’accent sur la méthodologie et les développements théoriques autour des notions d’identité et de territoire, cet article veut, quant à lui, synthétiser la discussion sur l’articulation entre appartenance – ici l’appartenance ethnique – et appropriation territoriale – ici l’accès au sol, à l’espace et aux ressources. En d’autres termes, cet article est sous-tendu par un questionnement qui peut être formulé comme suit : comment, dans le contexte de la région de Gaya, au sud du Niger, l’appartenance à une ethnie (au sens de F. Barth), à un groupe, peut-elle conditionner l’accès aux ressources foncières et spatiales et légitimer l’exploitation de ses ressources ? Une brève description du contexte dans lequel l’étude s’est déroulée permettra, dans un premier temps, d’éclaircir le choix de la région de Gaya et du village de Momboye Tounga, en particulier, pour ancrer ce questionnement.

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