À la recherche des lieux communs

1er juillet 2017

Date de parution : 2017

Éditeur : GIS Démocratie et Participation

ISSN : en cours

Domaines : http://www.participation-et-democratie.fr/fr/node/2237

Référence HAL-SHS : halshs-01799480, version 1

Résumé

Depuis quelques années se développent chez les acteurs de la ville et de l’aménagement un engouement autour de ce qu’on appelle de manière générique les « lieux » : tiers-lieux, fab-lab, espaces de coworking, tels que le Numa dans le centre de Paris, ou lieux éphémères tels que le 6B à Paris ou encore la Friche Belle de Mai à Marseille. Les tiers-lieux semblent répondre à une aspiration à des formes démocratiques et d’engagement renouvelées, issues de la culture du numérique (Lallement 2015 ; Cardon 2010) et s’accompagnent d’une forme de projet économique dit collaboratif.
Or, à l’instar des « confluences perverses » étudiées par E. Dagnino (2007) sur la citoyenneté, la mobilisation autour de ces tiers-lieux n’est pas sans soulever un certain nombre d’ambivalences que l’on peut inscrire dans la continuité de l’analyse de Luc Boltanski et Eve Chapiello (2011) avec la réincorporation de pratiques collaboratives en partie hors marché dans le marché et avec le développement d’intermédiaires de tiers-lieux (opérateurs, structures de conseils, etc.). Aussi, je me propose d’étudier, dans cette communication, la façon dont ces tiers-lieux sont mobilisés comme nouveau modèle urbain par les acteurs de l’aménagement et de l’immobilier.

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